Revanche par Cat Clarke
Edition : Collection R (Robert Laffon)
Année de parution: 2013
Ma note:
15/20
Synopsis:
La vie est injuste.
Jem Halliday est amoureuse de Kai,
son meilleur ami, qui est gay.
Pas vraiment idéal, mais Jem s'est faite à l'idée.
son meilleur ami, qui est gay.
Pas vraiment idéal, mais Jem s'est faite à l'idée.
La vie est cruelle.
Une vidéo de Kai en compagnie d'un garçon
a été postée sur Internet.
Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé.
a été postée sur Internet.
Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé.
Sa vie ne sera que vengeance.
Quoi qu'il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir
qui sont responsables et de les faire payer, un à un,
jusqu'au dernier...
qui sont responsables et de les faire payer, un à un,
jusqu'au dernier...
Mon opinion:
Acheter au Salon du livre de Montreuil, avec dédicace bien sûr !!! (hahahaha), j'ai mis du temps à me décider pour commencer à le lire étant donner la fin confuse (c'est le cas de le dire), de Confusion que j'ai lu en décembre 2013.
C'est Jordan du Blog Wandering World qui m'a décider ( il est d'ailleurs présent sur la quatrième de couverture de ce roman (la classe international sisi))
Donc je me suis lancé !!!
Et si je devais résumer mon ressenti : OHH MY GOD
Pour commencer, Jem amoureuse de son meilleur ami gay, je me suis dit "Oulalala Cliché !!". Elle n'a que lui et il le lui rend très bien. Amitié exclusive, profonde, puissant, honnête et incroyablement vraie. Ils sont beau, sans chichi, ils sont drôle, Kai est taquin, sociable, rigolo de service bref terriblement attachant. Jem est au contraire réserver, à la limite de l'insociable.
Et puis un bon jour Kai ce suicide, et là c'est le drame, une vidéo en cause.
Jem ce mets en tête de traquer, trouver et faire souffrir les responsables du suicide de son ami.
Mais Kai, n'est pas partie sans rien laisser. Et oui !! Douze lettres l'attende, une pour les douze prochains mois.
Et mon dieu qu'elles sont belles c'est lettres, rempli de regrets, de tristesse, de peine, d'amitié et avec toutes comme point commun: un océan d'amour et un désir viscérale de voir sa meilleure amie heureuse et épanoui malgré l'épreuve terrible qu'il lui fait endurer.
Mais Jem sombre, à mon sens dans une certaine folie. Tout au long du roman je me suis poser cette question "Et moi, à sa place comment agirais je ?", ma réponse et simple: Police, enquête, prison.
Jem, m'a profondément effrayer car clairement elle n'a pas seulement perdu son meilleur ami, elle s'est perdu elle même. Elle deviens fausse, vicieuse, cruelle. Et malheureusement elle en paie le prix.
Et pourtant dieu sais, que dans son malheur elle n'est pas si mal tomber.
Malgré sa peine immense, je l'ais détester et je lui en ais voulu. Aucune peine au monde n'excuse de la souffrance gratuite.
Alors certes pour une fois l'héroïne est torturer, imparfaite, pas héroïne du tout quoi !! Toutefois j'aurais préférer... autre choses (je ne peut rien dire pour ne pas spoiler).
Après réflexion, je pense très clairement que c'est le style de l'auteur, Cat Clarke aime les héros torturer, les histoires trash, les sujets épineux et les fins qui nous font réfléchir.
Mais alors là !!! Je ne comprend, et au risque d'être sévère, j'ai trouver la fin bafoué, violé, gâché. Manque d'inspiration ?? J'ai fermer le livre en ayant l'impression que Cat Clarke n'as pas su comment clôturer son bouquin et à pris la fin la plus rapide. Irréelle, irréaliste fin bref un grand n'importe quoi. Dans le genre "Fin non crédible" elle détient l'oscar !!
Sa ma gâcher mon plaisir, fin bref COUP DE GUEULE !!!!
Et l'éditeur à laisser passer ça ??? INADMISSIBLE.
Pour résumé: Livre renversant, beau, touchant qui dés le début ma arracher quelques larmes. Une amitié sublime, qui elle vaut tout l'or du monde. La détresse de Jem, vraie, profonde, intense parfois trop mais profondément respectable.
Une belle écriture, un suspense bien roder. Et une fin nul à chier !!
Je finirais cette chronique par un passage qui m'a bouleverser (malheureusement en connaissance de cause) :
Page 258 - Chapitre 29:
"Il me manque tellement. Ça ne devient pas plus facile. Peu importe ce que les gens disent, le temps ne guérit pas les blessures. Il vous montre simplement de nouvelles, et encore plus douloureuse manières de souffrir de l'absence de quelqu'un. Plus cette personne est partie depuis longtemps, pire c'est, parce qu'on commence à oublier son sourire, sa façon de pencher la tête lorsqu'elle réfléchissait, de vous regarder et de deviner ce à quoi vous pensiez. Les photos ne la font pas du tout revivre non plus. Bientôt, on se met même à avoir la sensation que les vrais souvenirs ont été remplacés par des images photographiques - comme si la seule façon de se rappeler cette personne se trouvait désormais sur un cliché, et qu'elle devenait bidimensionnelle. Et vu comme ça déchire le cœur rien que d'y penser, on évite de le faire."
 

 
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